Les Jardins du MIP,
un parcours interactif et multisensoriel

Installés magnifiquement au cœur des champs des plantes à parfum traditionnellement cultivées dans le Pays de Grasse, les Jardins du Musée international de la Parfumerie s’inscrivent dans le projet de territoire mené par la communauté d’agglomération Pays de Grasse. C’est un véritable conservatoire de plantes à parfum à ciel ouvert et un espace naturel témoin d’un paysage olfactif étroitement imbriqué dans l’agriculture locale.

Articulé autour d’un vieux canal et d’un bassin agricole, le site s’étend sur plus de 2 hectares. Dans ces jardins, des cultures en plein champ d’espèces traditionnellement cultivées pour la parfumerie côtoient des espaces paysagers qui présentent diverses collections de plantes odorantes et aromatiques. Leur vocation première est de contribuer à la conservation de la diversité variétale des espèces traditionnelles cultivées pour la parfumerie.

Les Jardins du MIP ont été reconnus Jardin remarquable par le ministère de la Culture. Ouverts en 2007 au public, les Jardins du MIP présentent aujourd’hui un ensemble équilibré. Les arbres plantés voilà plus d’une dizaine d’années apportent aux visiteurs l’ombre et une intimité bienvenue lors de leurs déambulations au cœur du parcours olfactif ou dans les zones dites de plein champ, qui proposent à la fois des perspectives larges et ouvertes mais aussi des endroits plus clos et dont l’ambiance très particulière invite à plus d’intimité.

Dès 2007, La Bastide du Parfumeur (ancienne appellation des Jardins du MIP) a entrepris une politique de partenariat visant à développer la création contemporaine dans les jardins. La création contemporaine sur la thématique de la parfumerie peut en effet s’ouvrir sur de nombreuses pratiques comme le land art, le travail sur le verre, l’éveil de l’odeur, l’aspect industriel… Après les artistes plasticiens contemporains Michel Blazy, Bernard Abril, Cathy Cuby, René Bruno et le photographe Pierre Escoubas, c’est au tour de Bernard Briançon de sensibiliser le public sur la place de l’esthétique et de l’art du/dans le jardin. La déambulation qu’il nous propose s’inspire de ses lectures, de ses pratiques artistiques et du croisement de tout ça avec son métier d’enseignant auprès de publics spécifiques.

Beaucoup de questions, peu ou pas de réponses, des sculptures, des dessins, un parfum… Pas de mode d’emploi, chacun sa visite, chacun sa rêverie. Et surtout l’occasion de découvrir les plantes ordonnancées selon leurs notes olfactives : hespéridée, florale, boisée, épicée, fruitée, musquée…