Act in Space 2026 pour réflechir aux enjeux du Spatial

La première étape, sous forme de hackathon, va se dérouler les 30 et 31 janvier 2026 pendant 24 heures non stop. Comme pour les autres éditions, le hackathon se déroulera au même moment dans le monde entier pour des questions d'équité d’une part, et pour des questions organisationnelles d’autre part, une assistance en ligne étant en effet prévue pendant le hackathon.

Les pays qui ont confirmé leur participation à date :

Australie – Bangladesh – Brésil – Cameroun – Colombie – Chypre - France - Kenya – Gabon – Guatemala – Italie - Kazakhstan – Lettonie – Lituanie - Maroc – Mexique - Nouvelle Zélande – Ouzbékistan - Pakistan - Pologne – Portugal – Sénégal – Suisse – Taïwan – Tunisie – Turquie – Ukraine

Le principe d’ActInSpace est simple : brainstormer par équipe autour d’un défi spécifique et produire une ébauche de solution sous forme de business plan avec des caractéristiques techniques et business.

Des défis en phase avec les enjeux de la filière 

Plusieurs défis techniques de très haut niveau ont d’ores et déjà été fournis par les principaux acteurs du spatial et par des entreprises et institutions qui utilisent les données géospatiales dans leurs activités. Pour vous donner une idée du niveau de complexité, voici un aperçu des challenges que les participants vont devoir relever :

Créer des stations spatiales privées, y compris des micro-stations sans équipage, en prenant en compte les contraintes technologiques et de sécurité et les coûts financiers liés au développement et à la maintenance de telles stations.

Nettoyer le cosmos des débris spatiaux… Ceux-ci comprennent les satellites hors service, les étages de fusées usagés et les fragments issus de la désintégration, de l'érosion et des collisions. Ces objets, qui se déplacent à grande vitesse en orbite, présentent des risques importants pour les satellites, les missions spatiales et, plus généralement, pour l'environnement dans l’espace. L'accumulation de débris augmente le risque de collisions, ce qui peut créer davantage de débris dans un effet boule de neige. Et même les petits débris font de gros dégâts.

Protéger les actifs spatiaux des industriels contre les cybermenaces en développant des mécanismes et des systèmes avancés de protection des données capables de résister à des cyberattaques sophistiquées. L'objectif est de créer des solutions qui garantissent la confidentialité, l'intégrité et la disponibilité continue des données.

Sécuriser et réglementer l'orbite terrestre basse (LEO), notamment en gérant le trafic spatial pour prévenir les collisions et gérer le nombre croissant de satellites. Cela comprend le suivi des objets en orbite, le partage des données entre les opérateurs et l'élaboration de protocoles pour des manœuvres sûres.

Améliorer les capacités de production en série des satellites en exploitant la robotique de pointe, l'intelligence artificielle et la fabrication additive (impression 3D) afin de créer un processus de production de satellites hautement efficace, évolutif et durable.

Établir des bases autonomes sur la Lune et sur Mars, en utilisant autant que possible les ressources locales et en recyclant celles-ci. Sur la Lune, le régolite abondant présent à la surface serait traité et utilisé pour construire des habitats, des infrastructures et des protections contre les radiations. Sur Mars, le sol local et les ressources atmosphériques seraient exploités pour construire et entretenir la base. Pour l'énergie, des panneaux solaires pourraient être déployés sur la Lune, tandis que sur Mars, l'énergie pourrait être exploitée à partir de l'atmosphère.

Les images haute résolution et les capacités analytiques des satellites d'observation de la Terre transforment notre capacité à suivre, mesurer et relever les défis qui entravent le développement durable à l'échelle mondiale.

Développer un système de surveillance et de prévision de la déforestation alimenté par l'IA qui utilise l'imagerie satellite pour suivre les changements de la couverture forestière, prévoir les zones à risque et fournir des informations exploitables aux organisations de conservation et aux communautés locales. Parmi les défis techniques et opérationnels à relever : l’acquisition et le traitement des données satellitaires, l’harmonisation des données provenant de différentes sources avec des résolutions et des bandes spectrales variables, le développement et la performance des modèles IA, les enjeux de validation et l’obtention de données in situ fiables…

Une fois le hackathon passé, la deuxième étape d’ActInSpace se déroule à Bordeaux les 1-2 avril 2026, ville hôte des demi-finales et finales françaises et internationales. C’est le lieu où tous les gagnants des hackathons locaux sont invités à pitcher leur projet devant un jury.

Lors de la dernière édition, 1 800 participants avaient participé à ActInSpace dans le monde entier, répartis en 410 équipes.

Comme d'autres Challenges mondiaux de l’Espace, l'objectif principal d’ActInSpace est de stimuler l'intérêt pour la filière spatiale dans un domaine en évolution rapide et de promouvoir l'esprit d'entreprise en guidant les équipes tout au long du processus.

Plusieurs belles histoires entrepreneuriales inspirantes sont à mettre sur le compte d’ActInSpace depuis 2014 avec des dizaines d’entreprises issues de cette compétition qui sont encore actives aujourd’hui.

Il reste encore possible aujourd’hui de se positionner comme sponsor de l’événement.

Si vous êtes intéressé, pour en savoir plus : contact@actinspace.org